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Par TishineCréations le 16 Septembre 2011 à 22:37
Le centaure
Tu es mes jambes et je suis celui qui te guide,
Tu es pure émotion et je suis la raison,
Tu es toute ma force, je suis ta précision...
Ah, si tu pouvais lire les récits d'Ovide,
Tu saurais, mon ami, que du noble centaure,
Nous sommes les moitiés à nouveau assemblées,
Et que le destin, qui nous a associés
De nouveau, nous unira jusque dans la mort.
Nos esprits se rejoignent, nos corps ne font plus qu'un,
Nous sommes les descendants des fiers paladins,
De tous ces illustres guerriers, dont la monture
Est entrée dans l'histoire comme son cavalier.
Nous ne formons qu'un seul être et nous séparer
Serait la plus intolérable des blessures.
Eglantine41.
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Par TishineCréations le 16 Septembre 2011 à 22:20
Tel le phenix, l'amour renaît de ses cendres
Tel le phenix qui renaît de ses cendres
Notre amour prisonnier a refusé de se rendre
Et bien qu'il fut cerné et condamné à mort
Il continue à vibrer encore et en corps
Tel le phenix qui renaît de ses cendres
Les émois de l'hiver semble s'éloigner
L'amour a survécu et envie de reprendre
Mais telle une jeune pousse, il faudra l'arroser
Car toute épreuve laisse toujours des traces
Faudra aider le temps à bien les effacer
Car si elles ressurgissent ce serait la menace
Que cet amour se meure pour l'éternité...
Contrairement au phenix renaissant de ses cendres
Nous n'avons pas ce pouvoir ni l'éternité
Alors prenons grands soins de cet amour si tendre
Evitons les eccueils qui le feraient s'échouer...
Ericool.
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Par TishineCréations le 9 Septembre 2011 à 09:32
Ta bouche est un îlot
Ou débarquent des bateaux,
Les mots.
Ton nez est un chemin
Quelquefois inondé,
Chagrin.
Ton front est un journal
Etrangement imprimé,
de pensées.
Tes yeux sont des fenêtres
Ou j'aime apparaître...
Et rêver.
Nikita.
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Par TishineCréations le 9 Septembre 2011 à 09:18
Une femme est l'amour
Une femme est l'amour, la gloire et l'espérance ;
Aux enfants qu'elle guide, à l'homme consolé,
Elle élève le coeur et calme la souffrance
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.
Courbé par le travail ou par la destinée
L'homme à sa voix s'élève et son front s'éclaircit,
Toujours impatient dans sa course bornée,
Un sourire le dompte et son coeur s'adoucit.
Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine ;
Bien longtemps à l'attendre il faut se résigner.
Mais qui n'aimerait pas, dans sa grâce sereine,
La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?
Gérard De Nerval (1808-1855).
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