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    Le centaure

     

    Tu es mes jambes et je suis celui qui te guide,

    Tu es pure émotion et je suis la raison,

    Tu es toute ma force, je suis ta précision...

    Ah, si tu pouvais lire les récits d'Ovide,

     

    Tu saurais, mon ami, que du noble centaure,

    Nous sommes les moitiés à nouveau assemblées,

    Et que le destin, qui nous a associés

    De nouveau, nous unira jusque dans la mort.

     

    Nos esprits se rejoignent, nos corps ne font plus qu'un,

    Nous sommes les descendants des fiers paladins,

    De tous ces illustres guerriers, dont la monture

     

    Est entrée dans l'histoire comme son cavalier.

    Nous ne formons qu'un seul être et nous séparer

    Serait la plus intolérable des blessures.

     

    Eglantine41.


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    Tel le phenix, l'amour renaît de ses cendres

     

    Tel  le phenix qui renaît de ses cendres

    Notre amour prisonnier a refusé de se rendre

    Et bien qu'il fut cerné et condamné à mort

    Il continue à vibrer encore et en corps

     

    Tel le phenix qui renaît de ses cendres

    Les émois de l'hiver semble s'éloigner

    L'amour a survécu et envie de reprendre

    Mais telle une jeune pousse, il faudra l'arroser

     

    Car toute épreuve laisse toujours des traces

    Faudra aider le temps à bien les effacer

    Car si elles ressurgissent ce serait la menace

    Que cet amour se meure pour l'éternité...

     

    Contrairement au phenix renaissant de ses cendres

    Nous n'avons pas ce pouvoir ni l'éternité

    Alors prenons grands soins de cet amour si tendre

    Evitons les eccueils qui le feraient s'échouer...

     

    Ericool.


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    Ta bouche est un îlot

    Ou débarquent des bateaux,

    Les mots.

     

    Ton nez est un chemin

    Quelquefois inondé,

    Chagrin.

     

    Ton front est un journal

    Etrangement imprimé,

    de pensées.

     

    Tes yeux sont des fenêtres

    Ou j'aime apparaître...

    Et rêver.

     

    Nikita.


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    Une femme est l'amour

     

    Une femme est l'amour, la gloire et l'espérance ;

    Aux enfants qu'elle guide, à l'homme consolé,

    Elle élève le coeur et calme la souffrance

    Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.

     

    Courbé par le travail ou par la destinée

    L'homme à sa voix s'élève et son front s'éclaircit,

    Toujours impatient dans sa course bornée,

    Un sourire le dompte et son coeur s'adoucit.

     

    Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine ;

    Bien longtemps à l'attendre il faut se résigner.

    Mais qui n'aimerait pas, dans sa grâce sereine,

    La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?

     

    Gérard De Nerval (1808-1855).


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