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Par TishineCréations le 14 Octobre 2011 à 00:07
Rien n'est estimable en soi, ni l'or, ni les perles, ni les soieries les plus fines.
Un objet, si parfait, soit-il, n'a de valeur que le souvenir qu'il incarne.
Louis Lefebvre.
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Par TishineCréations le 19 Septembre 2011 à 23:35
Chaque fois qu'un enfant dit : "je ne crois pas aux fées", il y a quelque part une petite fée qui meurt.
James Barrie
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Par TishineCréations le 16 Septembre 2011 à 22:01
Petite fille
Derrière un hirsute buisson
Et dans sa fourrure longue
Blotti, un loup grand méchant
Seul est caché.
Petite fille ne la sait pas
Une douce main caressante,
Au coeur de la terre plongeant
Le visage d'un lumineux sourire irradie.
Petite fille cueille l'instant
Parfaite mais délicate osmose
Entre enfance innocente
Et sauvage nature rebelle.
Petite fille profondément respire
Vers petite fille sur le sol assise,
Ses noirs yeux il dirige.
De sa gueule les dents
Brillant d'éclats de mille torches
Rendant carnassier l'animal
Petite fille l'ignore.
Dans un brusque élan,
Loup sur petite fille se jette,
Devant ses yeux bleus il s'arrête
Et son pardon implorant,
La tête sur les genoux
de terre maculés, repose
Petite fille le caresse.
Prune.
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Par TishineCréations le 5 Septembre 2011 à 14:18
Elle est gaie et pensive ; elle nous fait songer
Elle est gaie et pensive, elle nous fait songer
A tout ce qui reluit malgré de sombres voiles,
Aux bois pleins de rayons, aux nuits pleines d'étoiles.
L'esprit en la voyant s'en va je ne sais où
Elle a tout ce qui peut rendre un pauvre homme fou.
Tantôt c'est un enfant, tantôt c'est une reine.
Hélas ! Quelle beauté radieuse et sereine !
Elle a de fiers dédains, de charmantes faveurs,
Un regard doux et bleu sous de longs cils rêveurs,
L'innocence, et l'amour qui sans tristesse encore
Flotte empreint sur son front comme une vague aurore,
Et puis je ne sais quoi de calme et de vainqueur !
Et le ciel dans ses yeux met l'enfer dans mon coeur !
Victor Hugo (1802-1885).
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Par TishineCréations le 5 Septembre 2011 à 12:10
Ode aux Elfes
Vous êtes issus de la légende celtique,
Petits êtres irréels aux pouvoirs mystiques ;
Vos faciès lunaire, votre peau satinée,
Fascinent toujours les esprits évadés.
Puis la nuit venue, une nuée scintillante,
s'attribue la splendeur des lacs gelés
Et sur les nénuphars, sous le ciel étoilé
Un parfum se dégage, senteur entêtante...
Les autans frileux ouvrent le bal des fées ;
Des voiles vaporeux se mêlent aux libellules,
De longues danses dédiées aux incrédules
Sont bien vite noyées dans la pâle clarté.
Ne vous aventurez pas par ces sentiers myrteux !
Car ces petits êtres, pourtant si gracieux,
Unissent par leurs colères, foudre et cruauté.
Feu et sang guettent alors les curieux condamnés.
Cette fin n'attend pas les âmes vérouillées
Par une clé raisonnable, si pénible à porter.
Car seuls les yeux aimables de mortels candides
Aperçoivent dans la brume de ce monde si vide
Les formes discrètes de probables petits anges,
Défi à la tristesse des coeurs emplis de fange.
Lisette3n.
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